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Patrimoine naturel de Montambert dans le 58 Loire Morvan

Patrimoine naturel

étangs parsèment le territoire

La plupart des étangs ont une origine humaine. Les plus anciens ont été créés au Moyen Age par les moines bénédictins qui se sont vus confiés la construction du monastère appelé Saint Pierre d'Antioche, par Guillaume 1er, Comte de Nevers à partir de 1075.

L'objectif de la création d'étangs était de retenir l'eau afin de la redistribuer et d'assainir la région où la terre était inculte et marécageuse. Par ailleurs, les étangs offraient, grâce à la pêche, un complément alimentaire. Par l'assèchement, le défrichage, la mise en pâture des terres dégagées, la création d'étangs, une forme d'organisation villageoise se dessina et l'agriculture en fut la force dominante. Elle l'est encore aujourd'hui.

Vues aériennes des étangs de Montambert

Vue aérienne

Vue aérienne des étangs

Le Chêne du Tiers

Chêne du tiers

Imposant arbre :  Hauteur : 12m circonférence du tronc : 4,40m.

Ce Chêne donne son nom au lieu-dit Le Chêne du Tiers, ce nom reste une énigme, pourquoi le Chêne du Tiers ? Il est actuellement la propriété de l’ONF.

Cet arbre plusieurs fois centenaire entre 250 et 300 ans était-il utilisé pour rendre la justice ? Annonçait-il la propriété de la « Forteresse du Tiers », véritable « Château du Diable » où demeurerait une sorte de Barbe Bleue local, rançonnant les voyageurs et bateliers du Port Thareau ?

A-t-il été planté par des représentants du Tiers Etat pour fêter la révolution française ? ou bien était-ce tout simplement un chêne en limite de propriété qui appartenait toujours à l’Autre, le tiers ?
Cette énigme interroge même les plus jeunes, en mars 2007, une jeune fille de 11 ans venant de Seine et Marne de passage à Montambert a envoyé sa propre version sur l’histoire de cet arbre.

Les habitants ont un attachement tout particulier à cet arbre, une anecdote en témoigne :

Un matin de 1992, le maire reçoit à son domicile des appels téléphoniques provenant des habitants du chêne du tiers l’interpellant ainsi : « Deux hommes osent toucher à notre arbre », le maire se rend immédiatement sur les lieux pour demander de quel droit ils se permettaient de porter la main sur ce chêne, il lui a été vertement répondu que le Chêne appartenait à l’ONF et qu’ils étaient là pour son bien et  lui apporter des soins. Tout le monde fût rassuré.

Autrefois

Sur une carte postale ancienne, il est impossible de lire la date d’oblitération il a été fait des recherches qui  permettent de dater le timbre à 1921, compte tenu de la grosseur du chêne il est sans aucun doute multi centenaire.